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Mai ça rime avec fébrilité!

  • Photo du rédacteur: Mélanie Renaud
    Mélanie Renaud
  • 18 mai 2018
  • 3 min de lecture


Semis de poivrons

Enfin les chaleurs sont arrivées. Nous les attendions depuis si longtemps, il me semble. Cette semaine s’annonce sous l’empreinte de la fébrilité. Oui la fébrilité. C’est le premier mot qui me vient quand je pense à ce magnifique projet dans lequel nous nous sommes lancés. Ça fait tellement longtemps qu’on y pense et voilà que nous sommes sur la ligne d’arrivée. Prêt à partir malgré tout ce qu’il y a à faire, malgré tout ce qui n’est pas prêt. Mais, s’il fallait attendre que tout soit parfait, que tout soit prêt, nous n’aurions jamais démarré cette aventure. Ça demande beaucoup de temps mais surtout beaucoup de débrouillardise. Le côté positif c’est que les choses ne peuvent toujours qu’aller de mieux en mieux. Je vous donne un exemple : nous avons acheté récemment un semoir pour semer nos graines au champ. C’est une excellente chose parce que mon problème dans tous mes jardins c’est toujours de semer ‘’trop fort’’ comme dirait mon oncle Raymond. Après ça mes carottes ont d’l’air des fils tellement elles sont tassées. Le semoir est donc pour moi un excellent outil tout en nous faisant économiser du temps. Le problème c’est que j’aurais bien aimé nous acheter le semoir à 1000$ en partant, mais comme il y a beaucoup de dépenses et d’imprévus dans le démarrage d’une entreprise, il faut très souvent faire des choix. Nous n’avons pas acheté un semoir à 1000$ mais j’avais quand même bien hâte de l’essayer. Ah! avec des graines de maïs c’est super, mais quand je suis arrivée dans la graine de carottes et de salades, c’est une autre paire de manche. Alors que mes graines devaient être cueillies par l’ingénieuse petite roulette et déposées à chaque 3 centimètres au fur et à mesure que j’avance, cette probabilité n’était même plus calculable statistiquement. Ça fonctionne sur 30 centimètres puis plus rien de tombe sur 40 centimètres, ça retombe sur un autre 10 centimètres de long, etc., etc. Ouf! Mais je me dis : ce n’est pas grave parce que les choses ne peuvent qu’aller de mieux en mieux! Je sais que nous allons nous acheter un meilleur semoir un jour et que nous aurons notre belle serre tant rêvée (nous avons fait tous nos semis dans notre cuisine, ouf!). Ce jour-là nous pourrons nous dire : te souviens-tu du premier semoir que nous avions acheté ?! Comme dirait ma mère, ça fait des histoires à raconter!

M. Général

La fébrilité c’est aussi d’avoir la merveilleuse chance de vivre cette aventure en famille.

C’est M. Général, notre beau coq soyeux fidèle au poste, qui part le bal très tôt le matin en nous poussant hors du lit de sa plus belle voix… Cocorico!!


Les chiens ont hâte de nous voir sortir et de nous accompagner au champ, malgré qu’ils passent la majeure partie de la journée couchés à l’ombre sous le tracteur. Les enfants sont heureux de venir travailler au champ avec nous. Ça nous permet de passer du bon temps en famille et de partager nos connaissances avec nos enfants. Toutes nos planches permanentes sont façonnées.

Florie et le paillis biodégradable

Florie m’a aidé à installer quelques paillis de plastique biodégradables sur nos planches qui accueilleront nos semis. Comme ont prévoit encore du gel la nuit, nous allons attendre encore un peu avant de transplanter au champ.


En tout cas, il n’y a pas que Mario Bros qui travaille dans les tuyaux. Isaac a appris beaucoup sur la plomberie (et Benoit aussi 😉) en faisant l’installation d’une partie du système d’irrigation.

C’était beau de les voir, mes hommes, à l’œuvre. Ils ont fait du beau travail et j’étais très fière d’Isaac et de toute l’aide qu’il a apporté à la ferme jusqu’à présent.

De notre côté les filles, nous n’avons pas chômés.

Florie m’a vraiment, mais vraiment impressionnée. Elle a épandu l’engrais biologique sur toute la partie du champ en culture. Ça lui a pris 4 heures en tout. Nous sommes revenues à la maison prendre des pauses, mais c’est Florie qui me disait : Tu viens-tu maman, on va aller retourner travailler au champ? Elle est partie avec sa brouette et a fait toutes les planches du champ. Petite parenthèse, nous n’utilisons aucun produit chimique dans nos champs, c’est pourquoi nous laissons nos enfants parcourir nos champs sans crainte pour leur santé. Après tout, nous sommes les premiers à consommer nos légumes et nous les cultivons pour notre santé et celle de nos clients.



On se la coule douce!

Bon sur cela je vous laisse. M. Général va chanter à nouveau demain matin! Je vous redonne des nouvelles de la ferme sous peu. J’ai tellement hâte de vous accueillir et d’inscrire le mot « ouvert » !!

Bon long week-end à vous tous et merci d’embarquer avec nous dans cette belle aventure!

Les Renaud!

 
 
 

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©2016 par Mélanie Renaud

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